mardi 6 octobre 2015

SFET News


Il vous faudra y consacrer un peu de temps. En effet, ce n'est pas un texte à lire vite fait pendant la coupure pub à la télé que nous propose la SFET sur son site, à la rubrique "Actualités" sous le titre "Entre deux appels à projets".

Ce long texte qui fait suite à la réunion du Conseil d'administration du 16 septembre qui s'est déroulée "dans un climat enfin apaisé et constructif" passe en revue les projets pour cette fin d'année 2015 et pour l'année 2016. "Des projets plein les tiroirs...", nous dit-on dans ce communiqué. Suit une énumération de toutes les actions et de tous les développements à venir, avec moult détails.
Voici, pour vous mettre l'eau à la bouche, quelques intertitres de cette communication : 
"La viande... enfin !"  
"Le lien avec le Salon de l'agriculture"  
"Toujours de la promotion... et des Salons" 
"Une Cocarde bien en vue"  
"Des Salons pour conforter nos images locales et nationales"  
"Des interactions entre les mondes réels et virtuels"
"La Web-TV des équidés de travail enfin en ligne"  
"Une plateforme dédiée à la formation des éleveurs, utilisateurs et juges", etc.

Un texte à lire et à relire, même plusieurs fois pour bien s'en imprégner. Impossible de vous livrer des extraits de ce communiqué qu'il convient de consulter dans son intégralité.
Oh si ! Tiens ! Juste un petit extrait :
« Les équidés de travail avaient jusqu'alors l'habitude de justifier les aides dont leurs éleveurs et associations bénéficiaient par le nécessaire devoir de conservation et de préservation des races anciennes qu'ils représentent. Cette démarche est légitime mais elle ne justifie que difficilement le maintien à grand frais d'un parcours de concours d’élevage. En effet, la conservation de races à faible effectif nécessite surtout de judicieux conseils en accouplements, pour éviter la consanguinité et la perte de gènes rares, sans qu'il soit nécessaire de voir tous les ans la totalité du cheptel et encore moins nécessaire (voire contre productif) de les classer entre eux ! »

Société française des Équidés de travail :

2 commentaires:

Pierre-Yves Berger a dit…

J'ai vu beaucoup de jeunes et de femmes manipuler les chevaux au championnat de France percheron. L'avenir de l'élevage et de l'attelage est assuré encore quelque temps.

La SFET se trompe sur l'intérêt des concours, la motivation n'est pas que financière et c'est bien la compétition qui nous anime ; pour être connus puis reconnus il faut sortir,il faut juger et comparer puis sélectionner et pas sectionner. Les formations mangent les budgets et ont peu d'effet sur le maintien des effectifs.
P-Y

Sylvain Chéron a dit…

Nous pouvons apprécier le niveau de détail du compte rendu de réunion du conseil d’administration de la SFET. Cette qualité peut servir de modèle pour ce qui pourrait être le bilan moral présenté aux adhérents lors des assemblées générales de bien des associations.
La SFET nous relate ses réalisations et nous précise ses objectifs.
Pour autant, il ne faut pas trop hâtivement condamner les actions menées par d’autres, en particulier par les syndicats d’éleveur.
Proposer un accompagnement sur le maintien de la diversité génétique, sujet technique par excellence, me parait indispensable.
Laisser aux syndicats d’élevage d’être à la fois juge et partie dans leur choix d’évolution des modèles comporte des risques, ne serait-ce que par la représentativité des petits et grands éleveurs ou tout simplement par le fonctionnement même de toute association.
Par contre, les concours modèle et allure et d’utilisation permettent à tous les éleveurs de se faire connaitre, de rencontrer le public et leur éventuel acheteur.
Je doute qu’en m’adressant aux représentants du syndicat, je sois orienté vers tel éleveur, non présent dans les instances représentatives de l’association. Me rendre à une foire aux poulains permet cette rencontre.
Les ANR ou syndicats ont vocation à rassembler éleveurs et utilisateurs. Depuis la disparition du soutien des Haras nationaux, le suivi de l’élevage leur incombe en totalité.
Laissons-les se réunir lors de manifestations qui sont aussi des moments d’échange et de convivialité.
Permettons-leur de financer ces événements et indemniser les éleveurs participants.
Quant aux financements des opérations de sauvegarde des races et patrimoines génétique, cela doit revenir à la collectivité tout entière et non pas seulement aux éleveurs impliqués.