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Philippe Kuhlmann, l'invité d'honneur de la fête, avec un boeuf vosgien.
C'est la 6ème fois que la vache nantaise fait la fête. Elle a commencé petitement en 1997, mais au fil des éditions elle est devenue une vraie fêtarde. Mais attention, la nantaise est sélective, elle n'invite pas n'importe qui à ses rassemblements festifs. Priorité aux copines, aux bonnes copines comme l'armoricaine, la maraîchine, la bretonne pie noire, la mirandaise, la saosnoise, et quelques autres encore, une quinzaine en tout.
Ce qui les unit, les rassemble, c'est leur passé récent. Ces années de flirt permanent avec la disparition, l'extinction, les ont soudées. On les connaît désormais sous le nom de "races à petit effectif". Tout cela crée des liens.
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Philippe Kuhlmann regarde les bretonnes pie noire à l'heure de la traite.
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Laurent Le Gall avec ses boeufs nantais.
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Jo Durand, l'un des organisateurs (à gauche), avec ses boeufs vosgiens.
C'est au Dresny, en Loire-Atlantique, qu'a eu lieu la 6ème édition de la Fête de la vache nantaise. On estime à 30000, en trois jours, le nombre de visiteurs. Comme dans toute bonne fête, il y a eu des "guest-stars". Cette année, on avait invité quelques bonnes paires de boeufs. Mais le choix n'a pas été fait au hasard. Ce sont des animaux de travail que l'on a fait venir. On a ainsi pu voir les boeufs de Laurent Le Gall attelés à un avant-train Hisko fabriqué par l'Allemand Kurt Ohrndorf. La classe !
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Tiens, une mule percheronne. Deviendra pommelée ? Blanchira ?
- Philippe Kuhlmann et Kurt Ohrndorf devant l'avant-train Hisko.
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"Il n'y a pas une vérité, il y en a beaucoup. Chaque région, chaque ferme, chaque humain, chaque animal, est un cas particulier".
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"On peut choisir un animal de trait dans des races rustiques qui ont été peu sélectionnées".
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"Court cheval et long boeuf".
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"Il faut utiliser les envies de l'animal".
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"Le dressage doit être rapide".
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"On est avec les animaux comme on est avec soi-même".
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"Leur apprendre l'arrêt est impératif. Il ne doit y avoir aucune tolérance".
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"Le plus grand revenu, c'est l'argent que l'on ne sort pas".
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L'avant-train Hisko avec un roto-faneur attelé à une paire de boeufs.
Après avoir fait la fête, la nantaise n'a même pas mal à la tête. Juste envie de recommencer !
1 commentaire:
merci pour cet article et les quelques mots échangés.
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