"Regarder, regarder encore, regarder toujours, c'est ainsi seulement qu'on arrive à voir."
Jean-Martin Charcot
dimanche 14 septembre 2014
Pensée Dominicale
2 commentaires:
Brigitte Guillaume
a dit…
Le petit poussait son chariot de victuailles et se dirigeait inconsciemment vers la sortie... Soudain, il fut arrêté dans son élan, par une toute petite miette qui lui chatouillait les doigts de pied. Quoi-Qu'est-ce ? se dit-il Pourquoi-Comment ? J'avais jeté ce morceau de tartine il y a bien longtemps, pour m'aider à retrouver mon chemin, et des années, que dis-je, des siècles plus tard, Charles Perrault me la balance, encore une fois, au pied levé... Quelle histoire ! J'ai pourtant essayé toute ma vie d'échapper aux ogres de toutes sortes, tout ça en empruntant des chemins semés d'embûches... Preuve en est ce magnifique caillou blanc qui me sert aujourd'hui de grigri, tellement je l'ai serré avec mes mains sales. Mais c'est ce caillou-là qui m'a donné la force d'avancer dans la vie avec mes bottes de sept lieues, c'est lui qui m'a évité bien des fois de me cogner la tête contre les murs ou de me perdre. Il a même été jusqu'à inventer le GPS, afin que nous écoutions sa voix nasillarde, nous dire "Tourner à gauche", et nous tournions à gauche... ou encore "Deuxième sortie", et nous deuxièmesortions. Pourtant, au bout du "conte", malgré les arrêts, les demi-tours, les marches-arrière et les coups de patin, il y aura toujours une morale pour nous murmurer enfin : "Vous êtes arrivés !"...
Quid de ce Patin? Encore une fois, le Petit Robert me laisse tomber. On est toujours trahi par les siens. Hormis un généalogiste traînant sur Gougueule, rien. N'ayant de toute façon pas l'intention de m'en prendre à l'homme, penchons-nous sur sa profonde pensée du jour. Et moi je dis :" brève de comptoir, philosophie de bistrot." Pas question d'encenser et de m' user les genoux sur les pavés de nos églises gothiques, ni de me récurer le vestibule pour mieux entendre pareilles inepties. Non! Car comme dit Pindare ( 518/436 AV JC ):" Passées les bornes, il n'y a plus de limites". Il est bien question de " souhaiter"! Nous ne trouverons pas la sortie, c'est elle qui nous trouvera. Quant à vouloir rester éternellement dans le labyrinthe, j'en connais plus d'un, Hemingway qui fit sonner le glas avant l'heure, Gérard de NERVAL qui éclaira sa sortie à la lueur d'un bec de gaz, Gary/Ajar qui -ne croyant plus à la promesse de l'aube- a écourté la vie qu'il avait devant lui et mon ami Georges " J'en appelle à la mort, je l' attends sans frayeur...." Alors de grâce, pas de "patinades" , pas de généralités, pas de personne, pas de tout le monde, chacun pour soi. Bernard Demarle.
J'ai eu beau scruter la photo, pas le moindre parquet ciré, pas le moindre tapis rouge pour Mouammar. Le service n'est plus ce qu'il était, mais patience, paraît qu'"Il" revient.
2 commentaires:
Le petit poussait son chariot de victuailles et se dirigeait inconsciemment vers la sortie... Soudain, il fut arrêté dans son élan, par une toute petite miette qui lui chatouillait les doigts de pied.
Quoi-Qu'est-ce ? se dit-il
Pourquoi-Comment ?
J'avais jeté ce morceau de tartine il y a bien longtemps, pour m'aider à retrouver mon chemin, et des années, que dis-je, des siècles plus tard, Charles Perrault me la balance, encore une fois, au pied levé... Quelle histoire !
J'ai pourtant essayé toute ma vie d'échapper aux ogres de toutes sortes, tout ça en empruntant des chemins semés d'embûches... Preuve en est ce magnifique caillou blanc qui me sert aujourd'hui de grigri, tellement je l'ai serré avec mes mains sales. Mais c'est ce caillou-là qui m'a donné la force d'avancer dans la vie avec mes bottes de sept lieues, c'est lui qui m'a évité bien des fois de me cogner la tête contre les murs ou de me perdre. Il a même été jusqu'à inventer le GPS, afin que nous écoutions sa voix nasillarde, nous dire "Tourner à gauche", et nous tournions à gauche... ou encore "Deuxième sortie", et nous deuxièmesortions.
Pourtant, au bout du "conte", malgré les arrêts, les demi-tours, les marches-arrière et les coups de patin, il y aura toujours une morale pour nous murmurer enfin : "Vous êtes arrivés !"...
Quid de ce Patin?
Encore une fois, le Petit Robert me laisse tomber. On est toujours trahi par les siens.
Hormis un généalogiste traînant sur Gougueule, rien.
N'ayant de toute façon pas l'intention de m'en prendre à l'homme, penchons-nous sur sa profonde pensée du jour.
Et moi je dis :" brève de comptoir, philosophie de bistrot."
Pas question d'encenser et de m' user les genoux sur les pavés de nos églises gothiques, ni de me récurer le vestibule pour mieux entendre pareilles inepties.
Non! Car comme dit Pindare ( 518/436 AV JC ):" Passées les bornes, il n'y a plus de limites".
Il est bien question de " souhaiter"! Nous ne trouverons pas la sortie, c'est elle qui nous trouvera.
Quant à vouloir rester éternellement dans le labyrinthe, j'en connais plus d'un, Hemingway qui fit sonner le glas avant l'heure, Gérard de NERVAL qui éclaira sa sortie à la lueur d'un bec de gaz, Gary/Ajar qui -ne croyant plus à la promesse de l'aube- a écourté la vie qu'il avait devant lui et mon ami Georges " J'en appelle à la mort, je l' attends sans frayeur...."
Alors de grâce, pas de "patinades" , pas de généralités, pas de personne, pas de tout le monde, chacun pour soi.
Bernard Demarle.
J'ai eu beau scruter la photo, pas le moindre parquet ciré, pas le moindre tapis rouge pour Mouammar. Le service n'est plus ce qu'il était, mais patience, paraît qu'"Il" revient.
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