"Regarder, regarder encore, regarder toujours, c'est ainsi seulement qu'on arrive à voir."
Jean-Martin Charcot
dimanche 2 décembre 2012
Pensée Dominicale
1 commentaire:
Brigitte Guillaume
a dit…
Cher Monsieur, Je ne suis pas une femme de lettres. Pourtant, pour vous remercier, je vous adresse ces quelques mots. Vous êtes venu me voir sur les rives du lac Atitlan, pendant votre voyage au Guatemala. A cette époque, je vivais un cauchemar ! Des marchands de sommeil peu scrupuleux, nous obligeaient à dormir n'importe où... En attendant d'assister au réveil des volcans alentour, j'étais devenue une sans-abri du regard et j'en souffrais. Combien de personnes sont passées à côté de moi en me balayant sans ménagement ? Combien d'autres, au contraire, me déshabillaient du regard ? Indiscrets, ils me toisaient sans mesurer ce que je pouvais ressentir. Il y a des maladresses qui vous sont destinées et qui ne s'oublient pas. Puis, vous vous êtes approché...Installée sur le côté, je dormais pourtant sur mes deux oreilles mais j'ai bien senti le regard de votre photo se poser sur moi tout doucement... J'ai longtemps cherché le sommeil que vous aviez photographié...longtemps ! Et ce matin, par le plus grand des hasard, j'ai vu mon image sur un écran...et si depuis tout ce temps je suis encore vivante, c'est que votre photo m'a immortalisé !
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Cher Monsieur,
Je ne suis pas une femme de lettres.
Pourtant, pour vous remercier, je vous adresse ces quelques mots.
Vous êtes venu me voir sur les rives du lac Atitlan, pendant votre voyage au Guatemala.
A cette époque, je vivais un cauchemar !
Des marchands de sommeil peu scrupuleux, nous obligeaient à dormir n'importe où...
En attendant d'assister au réveil des volcans alentour, j'étais devenue une sans-abri du regard et j'en souffrais.
Combien de personnes sont passées à côté de moi en me balayant sans ménagement ?
Combien d'autres, au contraire, me déshabillaient du regard ? Indiscrets, ils me toisaient sans mesurer ce que je pouvais ressentir.
Il y a des maladresses qui vous sont destinées et qui ne s'oublient pas.
Puis, vous vous êtes approché...Installée sur le côté, je dormais pourtant sur mes deux oreilles mais j'ai bien senti le regard de votre photo se poser sur moi tout doucement...
J'ai longtemps cherché le sommeil que vous aviez photographié...longtemps !
Et ce matin, par le plus grand des hasard, j'ai vu mon image sur un écran...et si depuis tout ce temps je suis encore vivante, c'est que votre photo m'a immortalisé !
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