"Regarder, regarder encore, regarder toujours, c'est ainsi seulement qu'on arrive à voir."
Jean-Martin Charcot
dimanche 12 octobre 2014
Pensée Dominicale
1 commentaire:
Brigitte Guillaume
a dit…
"Nous partîmes cinq cents ; mais par un prompt renfort - Nous nous vîmes trois mille en arrivant au port ". Empruntons à Corneille ces quelques vers... Qui a dit qu'il y avait des logiques implacables, des arguments irréfutables, des raisonnements imparables ? Qui a dit ça ? Rien ne semble ébranler les consciences les plus obtuses. Pourquoi ne pas se rendre à l'évidence, pourquoi mettre des œillères si c'est pour garder autant de merde dans les yeux et au fond du cœur ? Assis dans des gros fauteuils, perd-on toute sa lucidité, au point d'être aussi coincé et engourdi que son postérieur ? Au point d'avoir la mémoire qui flanche ? Avant une révolution à feu et à sang, il y a toujours des prémisses, des soubresauts, des voix qui s'élèvent par-ci, par-là... Muselez tout ça, ficelez bien fort le paquet, n'écoutez pas le bruit qui commence à gronder à l'intérieur, bouchez-vous les oreilles en espérant que tout ce petit monde ne tardera pas, bientôt, à étouffer son mécontentement. Et surtout, surtout... Continuez de penser que seuls, les équidés et les bœufs possèdent assez de force et de caractère, pour ruer dans les brancards !
1 commentaire:
"Nous partîmes cinq cents ; mais par un prompt renfort - Nous nous vîmes trois mille en arrivant au port ".
Empruntons à Corneille ces quelques vers...
Qui a dit qu'il y avait des logiques implacables, des arguments irréfutables, des raisonnements imparables ?
Qui a dit ça ?
Rien ne semble ébranler les consciences les plus obtuses.
Pourquoi ne pas se rendre à l'évidence, pourquoi mettre des œillères si c'est pour garder autant de merde dans les yeux et au fond du cœur ?
Assis dans des gros fauteuils, perd-on toute sa lucidité, au point d'être aussi coincé et engourdi que son postérieur ? Au point d'avoir la mémoire qui flanche ?
Avant une révolution à feu et à sang, il y a toujours des prémisses, des soubresauts, des voix qui s'élèvent par-ci, par-là...
Muselez tout ça, ficelez bien fort le paquet, n'écoutez pas le bruit qui commence à gronder à l'intérieur, bouchez-vous les oreilles en espérant que tout ce petit monde ne tardera pas, bientôt, à étouffer son mécontentement.
Et surtout, surtout...
Continuez de penser que seuls, les équidés et les bœufs possèdent assez de force et de caractère, pour ruer dans les brancards !
Enregistrer un commentaire