Du haras de Brassé en ce lundi 22 juillet, on eût aimé qu'il brassât du vent pour accueillir moins chaleureusement les percherons mâles sarthois.
Cet après-midi-là, au Grand Lucé, avec une température qui dépassait largement les 30°, il eût été inconvenant de parler par exemple de... semence congelée. On s'est donc contenté de juger le modèle et les allures des candidats reproducteurs.
À voir les mâles présents, on pourrait conclure que la race percheronne passe au noir, sans toutefois y mettre les formes. Bref, beaucoup de percherons noirs et des chevaux qui ont parfois un peu oublié les rondeurs qui faisaient auparavant les charmes de la race. Il est vrai que le gros de la troupe était constitué de mâles de 2 ans, encore en pleine adolescence et loin d'être au mieux de leurs formes.
Biki de St Aignan à Lionel Blanchet.
Ardent d'Epernu à Eugène Richer.
Auditeur de la Haize à Doriane Laurent.
Albatros de Crenon à Pierre-Yves Berger.
Brutus de Vanoise à Lionel Blanchet.
En fin d'après-midi, tous les mâles du haras de Brassé tenaient sensiblement le même langage, exprimant le souhait que les prochaines chaleurs auxquelles ils seraient confrontés seraient un peu plus constructives en terme de reproduction.
Ardent d'Epernu à Eugène Richer.
Baryton Joly à Eugène Richer.
Le concours des mâles terminé, le haras de Brassé n'en a pas pour autant fini avec les chevaux de trait. En effet, les 3 et 4 août, deux nouvelles journées dédiées en grande partie aux chevaux de trait vous sont proposées.
Avec un derby organisé sur les deux jours et ouvert à tout type de chevaux ; et le 4 aôut à 14 heures avec un concours de traction réservé aux chevaux de trait.
2 commentaires:
Un petit bémol à cette journée ensoleillée : la confirmation du rappel des 2 ans grande taille interminable... sous un soleil de plomb puis d'un coup d'un seul, l'énoncé des notes par Mr Lalonde avec un débit de mitraillette sans une explication sur telle note basse ou au contraire très haute, sans justification quand au changement éffectué dans le classement... C'était extrêmement désagréable et impossible de prendre la moindre note. Le public n'est déjà pas nombreux au concours alors s'il vous plaît messieurs les juges essayaient d'intéresser les personnes présentes avec un minimum de commentaires sur les notes données.
Peut être prendre exemple sur Christian Plard qui se donne la peine d'argumenter, de même que J- Marie Barradeau que l'on n'a pas eu l'occasion d'entendre au Grand-Lucé. Dommage...On a tout a apprendre des juges
tout à fait d'accord avec toi jean léo .Je suis au regret de constater que la race à tendance à privilégier le type DILIGENCIER au détriment du type TRAIT. comme certains éleveurs ont pu me rapporter que certains juges leur ont dit que leurs chevaux n'étaient plus a la mode. juge t'on nos chevaux par rapport a leur appartenance a la race ou a leur valeur marchande et a la mode du jour. ne faisons pas la même erreur que nos amis cobs.
Romain LAURENT
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