Une Décision, Des Réflexions

Blog Percheron International.

On sentait que cela allait arriver... donc, à partir d'aujourd'hui, ne seront publiés sur ce blog que les commentaires signés des prénom et nom complets de l'auteur.

On pourra toujours utiliser un nom d'emprunt, me direz-vous. Certes, mais ne seront publiés que les commentaires écrits dans les limites de l'acceptable au niveau de l'expression. Ce qui n'empêche ni l'humour, ni la colère par exemple, à la condition que cela reste respectueux des autres et argumenté.

Ce blog est voulu comme une sorte de "supplément magazine" aux différents sites officiels qui traitent des chevaux de trait. Assurer un sujet tous les jours demande de 1 à 2 heures de travail, sans parler des déplacements sur le terrain. Le nombre de visiteurs, important, nous encourage à continuer ce travail destiné avant tout à mettre en valeur les chevaux de trait, les femmes et les hommes qui les élèvent et les utilisent.

Pour nous, les commentaires sont aussi perçus comme des encouragements à poursuivre ce travail. Nous attendons donc avec impatience tous vos commentaires... signés.

Réseaux sociaux.

Au lendemain du Mondial percheron 2011, j'avais déjà évoqué le fait qu'il allait falloir prendre conscience de l'impact des réseaux sociaux et des blogs dans la vie du microcosme percheron. J'en suis plus que jamais convaincu.

Il est indéniable que les réseaux sociaux constituent un espace de liberté et d'expression incontournable mis à profit par certains pour mettre en lumière leur élevage et leur activité. Rien que de très positif. Ce qui est par contre regrettable, c'est la nature de certains commentaires haineux et qui véhiculent des informations fausses, des rumeurs, des insultes, voire des propos diffamatoires. Il ne s'agit que d'une infime minorité. On ne pourra cependant pas éviter que ces supports d'expression nouveaux soient pris par certains comme des défouloirs.

Autre sujet de réflexion : les réseaux sociaux et la vie professionnelle. Je pense qu'il convient à chacun de réfléchir à la manière dont il gère son expression sur les réseaux sociaux, en fonction de son activité professionnelle. C'est un problème qui se pose en fait dans tous les milieux du travail. Le monde percheron et celui des chevaux de trait ne font pas exception à la règle. Lorsque l'on "travaille" au sein d'une association de race, bénévolement, d'une manière rémunérée épisodique ou même salariée, cela n'implique-t-il pas d'avoir une certaine mesure, retenue, dans son expression numérique, en ce qui concerne ce domaine précis ? C'est à chacun de fixer sa ligne "déontologique" et de juger des limites acceptables.

La SHPF et l'information.

Nous sommes entrés dans une époque où les nouvelles vont vite. Pratiquement à la vitesse de la lumière. Diffusées sur les réseaux sociaux, elles permettent de vivre en direct tout événement planétaire. Le temps n'est sans doute pas loin où, grâce à Twitter, nous pourrons suivre en temps réel une AG ou un CA de la SHPF.

Dans le même temps, l'information sur la vie percheronne au travers de son site officiel est restée à l'époque de la communication. Il y a en effet une grande différence entre faire de la comm' (ce que font pratiquement tous les sites officiels) et donner des informations. Dans le 1er cas, on porte à la connaissance des gens des infos bien choisies et au moment que l'on juge le plus opportun. Face à la diffusion des informations sur les réseaux Internet, cette pratique de comm' passe de plus en plus mal. On a toujours l'impression que l'on cherche à cacher quelque chose, que tout n'est pas dit.

Pour une association de race comme la SHPF, il va falloir réfléchir à mettre en place une véritable politique d'information : dire ce qui est prévu, ce qui se fait, ce qui a été réalisé et même dire que pour l'instant on n'est pas en mesure de fournir des infos (ce qui en soi, est une info).

L'info suppose des moyens. Humains, d'abord. Qui peut s'en occuper ? Une personne ? Quand elle n'est pas là, comment fait-on ? Plusieurs personnes en fonction des domaines ? Comment articuler les travaux des uns et des autres dans ce cas-là ?

Certaines personnes penseront sans doute qu'il s'agit là de menus problèmes, face par exemple au chantier de l'étalonnage. Je pense que tout ce qui peut rassembler les gens autour du percheron a son importance, et qu'il y a déjà suffisamment d'occasions de se diviser.

Les sites percherons.

Avoir son site ou son blog, pour une association, est devenu presque obligatoire. Après le site officiel de la SHPF créé il y a plusieurs années, on a vu l'apparition du site percheron sarthois. Un site Eure-et-Loir/Loir-et-Cher est annoncé et un site ornais devrait suivre.

Rappelons que dans un monde idéal, la SHPF et les Syndicats départementaux devraient travailler la main dans la main, avec un seul objectif : la gestion et le développement des affaires percheronnes. On peut donc penser que les différents sites percherons vont travailler conjointement, les sites départementaux prenant le relais local pour la diffusion des informations.

Quelques interrogations quand même : y a-t-il concertation dans l'élaboration de ces sites ? Veille-t-on à ce qu'ils ne soient pas concurrentiels dans certains domaines ? Bref, fait-on tout pour qu'ils soient conçus de manière à être au service du cheval percheron et de tous ceux qui s'y intéressent ? Ne vont-ils pas plutôt se "tirer la bourre" et... diviser encore un peu plus ?

Tous ces sites vont-ils se faire une concurrence dans la diffusion des données percheronnes ? Ou vont-ils se partager les rôles et travailler ensemble ?

À propos d'informations, Jean-Jacques Léon met en ligne depuis quelques jours sur le site de la SHPF www.percheron-france.org des informations statistiques sur les visiteurs du site. À titre d'exemple, on y apprend que les Allemands sont de loin les étrangers les plus nombreux à se connecter. Et plein d'autres choses encore à découvrir.