dimanche 2 mars 2014

Pensée Dominicale


3 commentaires:

Sylviane Letertre a dit…

Et quand y'a pas d'tête, eh ben, y'a pas d'idées, c'est tout !

Brigitte Guillaume a dit…

Trois avis valent mieux qu'un !
C'est ce que je croyais avant de retrouver sur une étagère, cachée sous des tonnes de poussières, des toiles d'araignées et des crottes de mouches, une vieille fable oubliée, transie de rhumatismes et d'arthrose.
Elle était restée là, pliée en quatre pendant des lustres, coincée entre les pages d'un vieux livre relatant des histoires à dormir debout.
Cette position inconfortable lui a d'ailleurs valu le triste privilège de mettre un temps fou à se laisser déplier. Ainsi, j'ai pu décrypter au bas de la page, des initiales presque illisibles "J de la F", sans doute un illustre inconnu ayant le goût de l'écriture et voulant à tout prix donner des leçons de vie en se cachant derrière des animaux plus vrais que nature.
Par contre, je dois vous avertir, par nécessité, j'ai dû faire ingérer au texte une bonne dose de vermifuge, la plupart des vers agrippés au papier ont donc disparu.
Toutefois,en voici un vague résumé...
Trois chevaux Percherons
Unis comme leurs états
étaient confinés dans un près de mille hectares.
Apparemment, ils s'ennuyaient à s'en ronger les sabots
et cherchaient désespérément un moyen de promouvoir leur magnifique race, histoire de passer le temps...
Après, il s'en suit un long monologue avec force et détails et tout un tas de palabres sur la race, à grand renfort de descriptions plus ou moins heureuses, avec des termes plus ou moins approximatifs.
Heureusement, de nos jours, les discours sont mieux rodés et les exposés oratoires que l'on retrouve dans les concours et les salons sont beaucoup plus affutés.
Un peu plus loin, l'auteur fait enfin parler les trois chevaux...
Le premier,
Un gros mâle de tête, adepte de :
"La raison du plus fort est toujours la meilleure "
Fort en gueule et ne voulant jamais céder,
Veut faire croire aux deux autres
Qu'il ne faut rien changer...
Le second,
Une tête pensante, adepte du :
"Aide-toi, le ciel t'aidera"
Cherche un moyen de faire bouger les choses.
Mais comme souvent en pareil cas,
Les idées émises ne sont pas tout de suite suivies d'effet.
Il lui faudra donc être patient
et ne jamais lâcher la bride...
Le troisième,
Une tête à claque, adepte du :
"Rien ne sert de courir"
Sachant qu'il faut avancer
Mais ne le faisant pas
Veut bien bouger les lignes
Mais pas trop à la fois...
Voilà nos trois animaux décrits sous des traits bien divergeant.
Nous pouvons constater que même au beau milieu de mille hectares, il n'est pas si facile que ça de trouver un terrain d'entente.
Alors bien sûr, comme dans toute fable qui se respecte, j'ai été obligée de gratter les dernières chiures de mouches pour retrouver une moralité bien camouflée.
Je vous la fais savoir...
"On perd du temps au choix, on tente, on veut tout faire : N'en n'ayons qu'un mais qu'il soit le bon", "Toute puissance est faible à moins qu'elle soit unie" !!!
Je tiens bien sûr ce précieux document à votre disposition...

Anonyme a dit…

Michel Dambon
Jean de la Fontaine aurait-il été contraint pour avoir pensé cela!
Tous les avis sont à partager,mais attention aux grosses tètes pensantes.
Souvent les pensées les plus simples sont les meilleures.
Tout le monde connaît le proverbe, il faut tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler!
Nous avons besoins de toutes les tètes et les jambes, et que tout le monde y trouve sa place et son compte.
Félicitons toutes nos tètes pensantes de chercheurs, qui eux aussi ont besoins de certaines mains très habiles.
Nous qui avons plus ou moins connu la traction animale et toutes ces technologies d'aujourd'hui,en un peu plus d'un demi siècle, n'allons pas nous en plaindre.
Mais attention, tout va très et trop vite dans certains domaines, certains non même pas le temps d'apprécier.
Mettez et partagez vos avis dans le tronc commun,qui puissent vous passer dans vos tètes, afin d'avancer plus vite encore la recherche de ce fléau de maladie qui touche toutes familles.
Allez un peu moins vite dans la technologie de ces micros appareils que les jeunes manipulent à longueur de journée et de nuit dont ils sont accros.
Penser c'est aussi une façon de se projeter!
Sachons qu'un travail réfléchi est un travail à moitié fait!