dimanche 30 mars 2014

Pensée Dominicale


1 commentaire:

Brigitte Guillaume a dit…

C'est un sujet bien délicat !
Embarrassant pour qui aime prendre des gants, épineux pour qui s'y frotte s'y pique, pesant comme toutes ces idées noires qu'il traîne, périlleux par ce qu'il peut véhiculer de cris, de révoltes, de tabous, de chuchotements ou de non-dits.
Sommes-nous à ce point durs de la feuille, à l'image de cette végétation tenace, s'agrippant à ce tronc d'arbre ?
Morales ou physiques, ces entraves ne doivent jamais être prises à la légère. Diverses et variées, elles sont partout, surtout là où l'on ne s'y attend pas : cachées derrière des bon chic bon genre, masquées par des mensonges, enfouies sous des pansements, ensevelies sous des tonnes de mains courantes, soustraites à la vue par des opérations de camouflage, dissimulées sous des uniformes, planquées dans les placards de l'histoire, enveloppées dans des promesses d'avenir meilleur, oppressantes comme ces phrases qui s'enchaînent...
Le temps joue contre les maillons faibles quels qu'ils soient. Mais l'habitude à beau hypnotiser, formater les esprits, engourdir les corps et ramollir les rébellions, il n'en demeure pas moins qu'il ne faut jamais complètement baisser les bras ou fermer les yeux... C'est le seul espoir de faire peser sur les consciences le poids de ces infamies et d'entraîner des réactions en chaînes...